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Conférences du conservatoire des techniques cinématographiques

Les débuts du cinéma en couleur

Les débuts du cinéma en couleur

Conférence du Conservatoire des techniques 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy Paris 12e 

Vendredi 6 décembre 2013, 14h30, salle Georges Franju :    

Après-midi d’études (dans le cadre du Festival Toute la mémoire du monde) :  Les débuts du cinéma en couleurs, histoire, restaurations  avec projections de films rares    

L’ouvrage d’Isaac Newton, Optique, publié en 1704, démontre clairement que l’œil distingue sept couleurs principales : le rouge, l’orangé, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet. En réalité, les teintes se modifient graduellement et c’est sans transition que l’on passe d’une couleur à la suivante. Suprême merveille, la lumière blanche résulte du mélange des sept couleurs du prisme.  Les études furent reprises par le physicien anglais Thomas Young qui développa au début du XIXe siècle une théorie simple et claire du trichromatisme, en proposant que tout point de la rétine comporte au moins trois « particules », ou minuscules structures photosensibles, qui répondent aux trois couleurs rouge, vert et violet. Toutes les couleurs sont perçues, selon Young, grâce au mélange des signaux provenant des trois systèmes. Cette théorie sera confirmée au XXe siècle et exploitée par les photographes et cinéastes désirant obtenir des photos et des films en couleurs.  L’expérience décisive, réalisée par l’Anglais James Clerk Maxwell, date de 1861. La superposition en projection du rouge et du vert produit du jaune, celle du bleu et du vert donne du turquoise, celle du rouge et du bleu crée du rose et celle des trois couleurs produit du blanc. Ce principe sera repris en photographie, puis en cinématographie, par Lee et Turner, Jumeaux et Davidson, et surtout par Léon Gaumont et ses merveilleux films chronochrome (1912), dont la Cinémathèque possède les appareils originaux.  Mais d’autres pistes extraordinaires seront explorées par les pionniers : films autochromes, films à réseaux lenticulaires, films gaufrés, films teintés, peints, au pochoir ou projetés avec des filtres colorés. Il était temps que le Technicolor arrive !  Comment ces différents systèmes fonctionnaient-ils ? Comment montrer ces films aujourd’hui avec leurs spécificités techniques ? Comment les restaurer ?       

  • Jacques Malthête : Les films peints à la main : ce que restaurer veut dire 
  • Joshua Yumibe : De la main à la machine, les couleurs au pochoir dans le cinéma des premiers temps 
  • Céline Ruivo : Pour une histoire du film trichrome 
  • Ulrich Ruedel : Les couleurs des films muets : teintes, grains et rendu en numérique 
  • François Ede : À la recherche des couleurs perdues : nouvelle approche de la reproduction et de la restauration des films en couleurs anciens 
  • Laurent Mannoni : Films chromolithographiques en boucle : premiers dessins animés       

 

Plein tarif 4 € / tarif réduit 3 €/ Forfait Atout Prix et Carte CinEtudiant 2.5 € / Libre Pass Accès libre

Vidéothèque numérique de l'EHESS

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