Le collectif Abounaddara a obtenu le grand prix du court métrage au festival de Sundance, pour le film Dieu et les chiens

Un jeune combattant de l’Armée Syrienne Libre se confesse. Il dit avoir tué un homme qu’il savait innocent pour l’avoir longuement interrogé auparavant. Il raconte comment il a dû l’abattre d’une balle tirée à bout portant, avant d’aller l’enterrer en pleurant. Il promet ensuite de se venger du Dieu qui l’a poussé à commettre ce meurtre. Et il demande à la cinéaste d’arrêter de filmer.
 

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Chaque vendredi, Abou Naddara, un collectif de jeunes cinéastes syriens, passionnés de documentaire de création, mettent en ligne sur Internet un court-métrage d'une à cinq minutes. Autant qu'une démarche artistique nouvelle dans le paysage audiovisuel syrien, c'est une participation à la révolution. Les courts-métrages portent un message complexe, ouvert, libre à chacun de les interpréter suivant sa sensibilité.